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Les premiers écrits parlant du safran dateraient d'environ de 1 500 à 1 600 avant Jésus-Christ dans l’extraordinaire document intitulé «papyrus d’Ebers » qui est le plus ancien traité de médecine qui nous soit parvenu de l’Antiquité.

 

Les opinions divergent quant à l’origine exacte de la plante, mais sa présence est avérée depuis 4 000 ans au Cachemire, puis en Perse et en Crète, jusqu’à ce que, peu à peu, sa culture se propage sur tous les continents.

 

La culture du safran en France démarra simplement à partir de quelques bulbes rapportés des croisades à la fin du XI ème siècle.

 

Pocquaire ou Pochaire, seigneur de Boynes, alors proche du roi Charles VI (1368-1422) aurait eu la possibilité d’aller en Avignon lorsque la reine est couronnée. Pocquaire aurait goûté au safran là-bas et décidé de ramener des bulbes à Boynes.

 

Au XVIème siècle, le safran du Gâtinais connaît une renommée nationale, c’est aussi à la même époque que la culture du safran atteint son apogée en France. Le marché de Boynes reste le carrefour des échanges.

 

Au XVIIème siècle, la renommée est internationale. Vendu à la criée d’Amsterdam et dans toute l’Allemagne, le safran du Gâtinais est considéré unanimement comme le meilleur du Monde.

 

Boynes fut la capitale française du safran. La plante était tellement vénérée qu’elle entrait de plein droit dans la constitution de la dote des jeunes filles à marier, alors qu’existait également un carnaval du safran.

 

Le déclin du safran en Gâtinais s’amorce à la fin du XIXème siècle. Après la guerre de 1870, le monde agricole subit une série de calamités, gelées sévères, la grêle, le mildiou.

 

Exode rural, baisse de la natalité, hausse du coût de la main d’œuvre, la crise amorcée vers 1870 culmine avec le départ des hommes à la guerre en 1914. La concurrence espagnole qui bénéficie d’une main d’œuvre moins chère se fait sentir. La demande diminue brutalement avec le développement des colorants de synthèse.

 

Vers 1946, le dernier champ du Gâtinais disparaît sans laisser de trace, même pas dans la cuisine locale.

 

* Vers 1972, Daniel Royer, issu d’une famille de safranier fait redécouvrir le safran dans la région du Gâtinais.

 

* En 1985, au Lycée d’enseignement professionnel agricole de Beaune-la-Rolande relance la culture. Animé par un groupe d’enseignants, un projet d’action éducatif (PAE) permet d’acquérir dans la Vienne les premiers bulbes d’une culture expérimentale.

 

* La même année et avec le lycée agricole, la création de l’association des « Safraniers du Gâtinais » se concrétise par la plantation de 50 000 bulbes en provenance du Cachemire.

 

 

 

En 1789, le Gâtinais produisait 30 000 kg de Safran pour tomber à 10 000 kg en 1869.

Aujourd’hui la production française, toutes régions confondues est d’environ 20 kg.

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Mme GERVAISE Anne-France

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